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Les Chalets de la Grande Cariçaie: véritable patrimoine lacustre

Nombre de chalets

Familles attachées

Plus ancienne construction

Années de lutte pour leur sauvegarde

Qui sommes-nous?

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Cette page est administrée par l’association des riverains de la rive sud du lac de Neuchâtel (ARSUD), une organisation à but non lucratif dont l’objectif est la sauvegarde du patrimoine des Chalets de la Grande Cariçaie.

Composée de quatre organisations régionales représentant les intérêts de près de 500 familles, l’ARSUD met tout en oeuvre pour la sauvegarde des 187 Chalets menacés de destruction par les administrations cantonales vaudoise et fribourgeoise depuis les années 1980.

Quels sont nos objectif?

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Les Chalets de la Grande Cariçaie existent depuis plus de cent ans pour les plus anciens. Ils font partie intégrante de la Grande Cariçaie, qu’ils ont contribué à façonner par leur présence.

L’ARSUD poursuit deux objectifs:

  • La défense politique, juridique et médiatique des chalets. Parce que nous vivons dans un état de droit dans lequel les règles démocratiques doivent être respectées et l’information diffusée de manière objective et transparente.

 

  • La mise en valeur des Chalets de la Grande Cariçaie. Les chalets représentent un véritable art de vivre en harmonie et dans le respect de la nature. Ils témoignent d’une vraie conscience écologiste qui mérite d’être soutenue et partagée.

8 raisons de protéger les chalets

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Parce que les Parlements de Vaud et Fribourg ont décidé de leur maintien en 2002.

En 2002, suite à un postulat, les deux Parlements de Fribourg et Vaud ont demandé  à leurs Conseils d’Etat respectifs de préparer un projet pour la sauvegarde des chalets. C’est ainsi qu’ont été élaborés les contrats nature, dont l’ARSUD attend toujours la mise en oeuvre.

Le Parlement vaudois a du reste rappelé son gouvernement à ses devoirs en septembre 2020 en donnant suite à une pétition de 11’000 signatures demandant la mise en oeuvre des contrats nature.

Parce qu'aucune loi ni autorité fédérale n'oblige leur destruction.

Les Chalets de la Grande Cariçaie se trouvent dans une zone inscrite à l’inventaire fédéral des paysages, sites et monuments naturels. Mais la Confédération n’intervient pas dans la gestion de ces espaces, sinon pour donner des recommandations ou des avis. Les cantons sont donc souverains et disposent de toute la marge de manoeuvre prévue dans la loi fédérale sur la protection de la nature et des paysages.

Parce que la population et les autorités locales y sont attachées

Toutes les communes sur lesquelles se trouvent les chalets souhaitent le maintien de ces constructions. Récemment, le Conseil général d’Estavayer-le-Lac a demandé à son exécutif par 47 voix contre une et six abstentions de soutenir les chalets. La population n’est pas en reste: deux pétitions totalisant 22’000 signatures ont déjà été envoyées à Lausanne et Fribourg.

Parce qu'aucun des inventaires protégeant la Grande Cariçaie ne considère les chalets comme une nuisance.

De 1983 à 1996, la rive sud du lac de Neuchâtel a été inscrite successivement à cinq inventaires et ordonnances fédéraux de protection de la nature. Or aucun ne mentionne les chalets comme une nuisance.

Seule la commission fédérale de protection de la nature et des paysages, uniquement consultative, a recommandé en 2013 leur destruction, sans motiver scientifiquement son avis.

Parce qu'ils sont nécessaires à la survie d'une partie de la Grande Cariçaie.

La Grande Cariçaie n’est pas naturelle et est apparue suite à des travaux d’aménagement des cours d’eaux du jura.

Les chalets ont contribué au développement de la Grande Cariçaie grâce aux digues sur lesquelles ils ont été érigés et qui protègent les marais de l’érosion venue du lac. Depuis leur construction, la végétation s’est densifiée autour des chalets et les espèces protégées ont adopté ces bâtisses respectueuses de l’environnement. Sans les Chalets, une partie de la Grande Cariçaie retournerait au lac.

Parce qu'ils constituent un élément important de l'identité et de l'histoire régionale.

Reprenant pour beaucoup le schéma traditionnel des cabanes de pêche régionales dans un style et une architecture typique, ces bâtisses généralement à un seul étage et construites en bois témoignent de l’attachement ancestral des Broyards pour les résidences aquatiques. Elle illustrent également le développement des loisirs en Suisse au XXè siècle et l’émergence de la culture écologiste.

Parce qu'ils illustrent la parfaite symbiose entre l'Homme et la nature.

Les chalets ont été construits par les premiers véritables écologistes. Situés en bordure du lac, leur effet négatif sur la faune et la flore n’a jamais été démontré. Au contraire, depuis les terrasses donnant sur les champs de roseaux ou sur le lac, on observe en nombre chauves-souris, oiseaux aquatiques, castors et autres animaux nocturnes et diurnes s’accommodant parfaitement de la présence humaine.

Parce qu'ils constituent pour la région un atout pour le développement du tourisme doux.

Les séjours encadrés dans les Chalets de la Grande Cariçaie représentent une véritable opportunité de tourisme respectueux de l’environnement, didactique et local à l’heure où les enjeux climatiques appellent au tourisme doux.

Il s’agit d’un atout pour la Broye, qui bénéficie des retombées économiques de la consommation locale et d’une offre d’hébergement attractive permettant la préservation du site.

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Un rapport bâclé comme seul élément de décision 

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Les cantons de Vaud et Fribourg se sont exclusivement appuyés sur un rapport de la Commission fédérale pour la protection de la nature et du paysage (CFNP) pour s’écarter de la décision de leurs parlements respectifs, et ce sans les avoir consultés au préalable.

Or le rapport produit par la CFNP a été bâclé par ses auteurs et comporte de nombreuses erreurs, imprécisions et vérités dogmatiques. ARSUD a fait établir deux documents par des scientifiques de renom. Le premier par le Dr. ès sciences naturelles Claude Vaucher, ancien conservateur du Museum d’histoire naturelle de Genève, et l’autre par le bureau d’étude Pöyry, reconnu internationalement pour ses études en développement durable. 

Ces deux études contredisent largement les conclusions de la CFNP. Pour autant, les cantons de Fribourg et Vaud n’ont pas remis en question le rapport de la CFNP et n’ont même pas pris la peine de commander une contre expertise officielle.

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